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La Trattoria Oliveira porte une dénomination qui correspond à ce qu’elle est : un établissement simple, sans prétention et qui, au milieu de sa terrasse, possède un majestueux olivier qui a dû assister à une bonne partie de l’histoire moderne du Portugal.
Située dans le resort Paraiso de Carvoeiro, cette adresse a été notre premier contact culinaire avec l’Algarve. Sans être le meilleur restaurant de nos deux semaines de vacances, il les a lancées sur une très bonne note gustative. Certes, j’ai trouvé l’accueil et le service un peu froids avec l’une des deux serveuses. Mais j’ai eu le temps de me rendre compte que la première approche dans les restaurants, magasins et hôtels n’était pas la plus chaleureuse en Algarve. C’est au deuxième contact que tout colle mieux au climat du Sud.
En revanche, l’atmosphère des lieux correspond parfaitement à cette ambiance du Sud. La terrasse est délimitée par un joli mur en pierres duquel poussent des colonnes pierreuses au-dessus desquelles court une poutre métallique couleur rouille sur laquelle serpente un bougainvillier. De grands parasols complètent l’ombre fournie par l’olivier et les tables au plateau clair s’harmonisent avec le sol. L’aspect champêtre est rehaussé par les pots de fleurs séchées disposés sur les tables.
La carte est assez réduite et propose entrées fraîches avec une connotation britannique (garlic bread) et méditerranéenne (salade Caprese), des plats de pâtes et des pizzas, quelques plats de viande dont le poulet piri-piri très répandu en Algarve.
Nous avons choisi de partager un garlic bread en entrée, mais il s’agissait surtout d’une pâte fine pinsa légèrement huilée et aillée. Cela restait croustillant, la pâte n’ayant pas été brûlée, mais le produit ne correspond pas à ce qui est annoncé.
Mon épouse a commandé le carpaccio de courgette, plat que je ne conseille pas en cas de gros appétit. L’assiette creuse était joliment dressée (décorée de tâches de peinture rappelant des gouttes de vinaigre). Les tranches de courgette étaient très fines et au milieu trônait une mozzarella particulièrement crémeuse. Le pesto venait relever le plat et rappeler ainsi la touche italianisante de la cuisine en Algarve.
Quant à moi, je me suis laissé tenter par la salade de saumon, plus copieuse. J’y ai retrouvé tous les ingrédients annoncés sur la carte. La salade bien évidemment, de jolis morceaux de saumon fumé pas gras, des artichauts fondants, des croûtons pour le croquant, des poivrons et des tomates cerises juteuses.
Un iced coffee a conclu le déjeuner de mon épouse. Il s’agissait en fait d’un café servi avec des glaçons (alors que durant notre séjour, nous avons pu constater que le iced coffee était une boisson un peu plus élaborée) dans un grand verre à eau. A l’instar du garlic bread, la dénomination à la carte est quelque peu galvaudée.
Quoi qu’il en soit, nous avons bien mangé, nous avons payé 29.40 pour une bouteille d’eau, une entrée, deux plats et un café. Le rapport qualité-prix est correct.
En résumé, les points positifs sont :
- la localisation de l’adresse idéalement placée en face de la Quinta do Paraiso ; ainsi que son atmosphère qui vous plonge directement dans la douceur de l’Algarve, offrant un point de chute pouvant se révéler utile une fois durant votre séjour ;
- les prix, qui permettent de déjeuner pour moins de 30 euros à deux.
Les points négatifs sont :
- l’accueil un peu froid ;
- la dénomination de certaines propositions, nettement galvaudée (garlic bread, iced coffee).
Un point d’amélioration :
- ajouter du poisson à la carte afin que le menu soit moins carné.
J R
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15 Setembro 2024
8,0